Eve Lemieux lors du tournage du blogue

Des fois j’étais tannée d’être comédienne…

À un certain point pendant le tournage de Providence, ça m’angoissait énormément d’allier l’école et le tournage. Il y a eu des fois où j’ai pensé tout arrêter.

Mon agente de l’époque m’avait dit : « Il y aurait peut-être un rôle pour toi, dans Virginie. Tu irais faire une jeune fille qui pause une question dans la classe. » J’étais en dilemme: Est-ce que je vais vraiment manquer un cours important à l’école rien que pour aller faire une fille qui pause une question dans une classe ? Ça a été ma première remise en questions par rapport au métier et ma façon de le gérer.

Ma mère m’avait dit : « Vient, on va en parler. Qu’est-ce qui se passe ? » Honnêtement, ça ne me tentait pas de manquer une journée importante d’école pour ce projet-là. Je commençais à trouver ça dur au secondaire et je manquais plein choses intéressantes que j’aurais aimé faire. Par exemple, la fois en biologie où on disséquait des grenouilles, je ne pouvais pas le faire, je tournais. J’étais tout le temps en train de manquer plein d’activités stimulantes à l’école. Mais c’était correct en même temps parce que je vivais mon rêve. Mais avoir un rêve et le vivre concrètement au quotidien ce n’est pas la même chose. Finalement, j’ai refusé le rôle et c’était la meilleure chose à faire.

À un moment donné, je me suis calmée et cette ambivalence a passée. Je me suis dit que je j’étais chanceuse de pouvoir faire ça. Pendant les tournages, il y a aussi eu des pauses où on tournait moins et ça m’a fait vraiment du bien. Après une pause, quand on recommençait les enregistrements, j’étais vraiment contente et énergisée.

De votre côté, est-ce que votre enfant comédien a parfois du mal à allier l’école et les tournages ?

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