À ma première audition à vie, je décroche le rôle !

Je suis devenu comédien grâce à un concours de circonstances lié aux arts martiaux. À l’âge de 4 ans, j’ai commencé à pratiquer le karaté et, rendu à 9 ans, je représentais le Canada pour un championnat. Lors de cette occasion, on m’avait interviewé pour l’émission Ce soir magazine à Radio-Canada à Québec. Le thème de l’émission était la création de jumelages avec des artistes et des personnes qui avaient une passion. Pour cette émission en direct j’ai donc été jumelé avec Bruno Pelletier, puisque celui-ci est aussi ceinture noire de karaté. Ayant adoré l’expérience, ma mère a bien vu que cela m’allumait et je lui ai donc demandé de jouer à la télé. En fait, cet intérêt datait d’il y a plus longtemps encore. Au primaire, j’étais de toutes les ligues d’improvisations et mon éducateur de garderie avait même écrit dans mon rapport de personnalité que je deviendrais certainement un artiste un jour… On peut dire que j’avais en moi la passion du jeu.

Ma mère a alors fait des recherches pour que je puisse devenir comédien. Elle a défriché le chemin et m’a alors trouvé un agent à Québec. Mais cela n’a pas été une très belle expérience avec lui.

Par la suite, ma mère contacté Pierre Cauffopé, directeur de casting à Québec à l’époque. Celui-ci m’a obtenu quelques auditions. Il trouvait que j’avais du talent, mais il considérait que, tôt ou tard, il me faudrait un agent à Montréal. Il nous a alors proposé une liste d’agents montréalais. Nous en avons rencontré deux ou trois pour finalement signer avec Laurence Ross.

À ma première audition, j’ai décroché le rôle ! On peut dire que ça partait bien ! C’était pour une publicité de tondeuse Honda tournée à Orlando en Floride. Je me disais : « Wow, c’est incroyable ! C’est comme ça que ça se passe, le métier ? » Par la suite, je me suis vite rendu compte que ça ne correspondait pas tout à fait à la réalité…

Quels ont été vos débuts comme comédien ?

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